La CFDT pour une transition écologique juste

La CFDT s’investit depuis longtemps dans les questions de transition écologique comme en témoigne son travail dans le cadre du Pacte du pouvoir de vivre et d’agir (PPVA).
À ce titre, l’Union régionale interprofessionnelle (URI) d’Occitanie a proposé à ses militants un séminaire sur la transition écologique juste, lequel a retenu l’attention de l’union territoriale des retraités (UTR) du Gard (UTR 30). L’UTR 30 a vu là l’occasion d’explorer le syndicalisme de demain en engrangeant dès à présent informations et formation.
Pendant ces deux journées, plusieurs représentants d’associations impliquées dans cette démarche      
nous ont permis de prendre conscience de nos responsabilités et de notre possible contribution.
La Fresque du climat dévoilée en novembre dernier expose les enjeux climatiques et les liens de cause
à effet. Les objectifs affichés ne seront pas faciles à atteindre – réduire de 40 % les gaz à effet de serre
d’ici 2030 et réduire d’ici 2050 à 2 tonnes par Français nos actuelles 12 tonnes d’empreinte carbone ici
2050). Qui dit transition dit rupture, rupture avec nos habitudes de vie quotidienne et de consommation.
Dans cette perspective, nous avons échangé avec le représentant de l’Ademe [1], agence publique de la transition écologique, qui finance des projets comme le recyclage du plastique (seuls 30 % sont recyclés
pour l’instant), l’utilisation de l’hydrogène ou du méthane.
Autre intervention remarquée, celle de la déléguée du plan Climat air énergie territorial (PCAET)
Occitanie du Grand Narbonne [2] : le collectif met en place une politique d’atténuation et d’adaptation au changement climatique avec maîtrise de la consommation d’énergie et développement des énergies renouvelables.
Le directeur de France Nature environnement (FNE) Occitanie a présenté les actions concrètes de son association, par exemple combattre devant les tribunaux les décharges sauvages ou promouvoir le pastoralisme, ou bien encore encourager le retour aux cultures adaptées au climat et rétablir les zones humides en priorité, de façon légale ou par jurisprudence.
Laure Pelletier, secrétaire confédérale en charge de la politique écologique à la CFDT, a bien insisté sur l’écologie juste, car tous ces objectifs ne seront atteignables que s’il y a une démocratie partagée, avec surtout des possibilités d’agir partagées par tous, quel que soit le revenu de chacun. [A1]« L’essentiel est bien de donner corps à notre pouvoir d’agir plutôt que de subir ». Un cadre légal existe : la loi dite Climat et résilience d’août 2021 entend « accélérer notre modèle de développement vers une société neutre en carbone plus résiliente, plus juste, plus solidaire ».
De son côté l’URI Occitanie propose sur son site un espace Nouvel Horizon [3] dédié à l’écologie juste ; d’autres formations sont déjà programmées par l’URI qui prévoit une réunion au printemps 2023 pour dresser un état des lieux des initiatives prises suite à ce séminaire. À nous de nous emparer de ces enjeux et de repartir dans nos territoires en gardant en mémoire la phrase de Laure. À notre niveau, que faisons-nous déjà ? Que pouvons-nous faire en plus pour contribuer positivement à l’amélioration des conditions de vie sur notre planète, toute modeste que soit notre contribution.
Alors à nous d’agir !

[1]https://www.ademe.fr/
[2]https://urlz.fr/knTi
[3]https://www.nouvel-horizon-cfdt.fr